La contrefaçon est un fléau qui touche désormais des secteurs aussi variés que l’automobile, l’alimentation, les produits pharmaceutiques ou l’horlogerie. Pour lutter contre ces réseaux parallèles, la Fédération de l’industrie horlogère suisse s’est mobilisée depuis des années déjà. Entretien avec son président Jean-Daniel Pasche.
Quels sont les aspects de la contrefaçon sur lesquels vous travaillez actuellement ?
Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse: Nous nous intéressons constamment aux différents aspects du problème et notamment aux sites Internet de ventes aux enchères de montres dans la mesure où nous constatons actuellement l’émergence de nouvelles plateformes qui écoulent des contrefaçons. Nous nous efforçons donc d’intervenir auprès des sociétés qui hébergent ces sites et obtenons souvent leur fermeture. Mais c’est malheureusement pour les voir réapparaître ailleurs. En remontant les filières, nous arrivons quelques fois à dénicher les instigateurs de ces ventes aux enchères mais s’ils se trouvent en Chine par exemple, nos moyens d’actions sont très limités car le gouvernement ne fait rien, sauf si les personnes en question ont déjà été repérées pour des activités illégales. En Chine, il est très difficile de faire passer la vente de contrefaçons sous le droit pénal. Sur 350 cas répertoriés récemment, seuls une quinzaine a été jugée, sans parler des peines encourues qui ne sont pas suffisamment dissuasives. De plus, nous n’avons pas les moyens d’attaquer tout le monde et le travail d’identification est une tâche gigantesque. Cela dit, nous arrivons à faire des saisies de produits contrefaits qui sont évidemment détruits.
Est-ce que vous obtenez des résultats?
Il faut malheureusement reconnaître que le problème ne diminue pas. Internet représente un formidable catalyseur, sans parler de la qualité des copies qui s’améliore constamment.
Ce qui est également le cas pour l’horlogerie suisse. En d’autres termes, tous secteurs confondus, la contrefaçon est en augmentation.
(Jacques Lemarque/Edition n°9 – Octobre 2007)
© 2009. Fondation de la Haute Horlogerie. Tous droits réservés.
Quels sont les aspects de la contrefaçon sur lesquels vous travaillez actuellement ?
Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l’industrie horlogère suisse: Nous nous intéressons constamment aux différents aspects du problème et notamment aux sites Internet de ventes aux enchères de montres dans la mesure où nous constatons actuellement l’émergence de nouvelles plateformes qui écoulent des contrefaçons. Nous nous efforçons donc d’intervenir auprès des sociétés qui hébergent ces sites et obtenons souvent leur fermeture. Mais c’est malheureusement pour les voir réapparaître ailleurs. En remontant les filières, nous arrivons quelques fois à dénicher les instigateurs de ces ventes aux enchères mais s’ils se trouvent en Chine par exemple, nos moyens d’actions sont très limités car le gouvernement ne fait rien, sauf si les personnes en question ont déjà été repérées pour des activités illégales. En Chine, il est très difficile de faire passer la vente de contrefaçons sous le droit pénal. Sur 350 cas répertoriés récemment, seuls une quinzaine a été jugée, sans parler des peines encourues qui ne sont pas suffisamment dissuasives. De plus, nous n’avons pas les moyens d’attaquer tout le monde et le travail d’identification est une tâche gigantesque. Cela dit, nous arrivons à faire des saisies de produits contrefaits qui sont évidemment détruits.
Est-ce que vous obtenez des résultats?
Il faut malheureusement reconnaître que le problème ne diminue pas. Internet représente un formidable catalyseur, sans parler de la qualité des copies qui s’améliore constamment.
Ce qui est également le cas pour l’horlogerie suisse. En d’autres termes, tous secteurs confondus, la contrefaçon est en augmentation.
(Jacques Lemarque/Edition n°9 – Octobre 2007)
© 2009. Fondation de la Haute Horlogerie. Tous droits réservés.