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Prix Rolex 2016, prix tarifs Breitling, Patek Philippe, Audemars Piguet, montres Richard Mille, Fabrice Guéroux - expert en montres



MB&F Horological Machine N° 4 Thunderbolt



Une montre traditionnelle possède un rôle relativement simple : indiquer l’heure. Pour restituer le passage du temps, il lui suffit de comporter une aiguille pour les heures, une autre pour les minutes et, éventuellement, une indication de la réserve de marche. La Horological Machine N°4 Thunderbolt possède une aiguille pour les heures, une autre pour les minutes ainsi qu’une indication de la réserve de marche. La HM4 Thunderbolt indique l’heure.



La HM4 Thunderbolt n’est pas une montre-bracelet traditionnelle.

Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Inspirés par l’aéronautique, le boîtier et le moteur de la Thunderbolt ne font qu’un. L’un ne pourrait exister sans l’autre, même si chacun d’eux est une création parfaitement aboutie, au point d’incarner en soi une œuvre d’art à part entière.

Le mouvement de la Thunderbolt illustre le fruit de trois longues années de développement. Chacun de ses plus de 300 composants – de l’organe réglant aux plus petites vis – a été spécialement conçu pour ce calibre anarchiste. Deux barillets disposés horizontalement entraînent deux rouages verticaux et transfèrent l’énergie aux deux nacelles qui affichent les heures et les minutes ainsi que la réserve de marche.

Cependant, toute description du moteur de la HM4 qui s’attacherait uniquement à ses fonctionnalités mécaniques n’aurait guère davantage de sens que l’étude d’un tableau de Renoir fondée sur l’analyse chimique des couleurs utilisées par le maître. Seule une sereine contemplation permet de l’apprécier dans toute sa plénitude. La section centrale en verre saphir et les panneaux transparents situés sur les parties inférieure et supérieure du boîtier assurent au regard une liberté absolue pour s’attarder sur la minutieuse finition et la complexe micromécanique de la HM4.

La forme aérodynamique épurée de la coque en titane et saphir de la Thunderbolt est profondément enracinée dans les années d’enfance de Maximilian Büsser et sa passion pour assembler des modèles réduits d’avion, même si aucun d’eux n’arborait un aspect aussi futuriste que sa dernière création. L’étonnante section transparente en saphir du boîtier requiert plus d’une centaine d’heures d’usinage et de polissage afin de transformer un bloc massif de cristal opaque en un panneau aux courbes élégantes qui s’ouvre à la lumière et révèle la beauté du moteur de la Thunderbolt. Tout élément, toute structure répond à une exigence technique, rien n’est superflu et chaque ligne, chaque volute transcrit une harmonie poétique. Des cornes articulées assurent un exceptionnel confort au poignet alors que la lisibilité hors pair des indications peut être considérée comme un agréable avantage collatéral.

Horological Machine N° 4 Thunderbolt

MB&F Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Inspiration et réalisation : Une persistante passion d’enfance vouée à assembler des modèles réduits d’avion avait couvert les murs, les commodes et les plafonds de petits aéronefs en tous genres. Les avions étaient les derniers objets que Maximilian Büsser voyait en fermant les yeux le soir et les premiers qu’il regardait en les ouvrant chaque matin.

L’enfant est devenu un homme, mais une part d’enfance peuplée d’avions sommeillait toujours en lui jusqu’à la création de la … HM4 Thunderbolt ! 

Presque tous les garçons dessinent des bolides et des avions ultrarapides, mais rares sont ceux qui possèdent la force et la détermination requises pour donner corps à leurs rêves. Maximilian Büsser a créé MB&F précisément à cette fin. La HM4 Thunderbolt est née de l’imagination d’un enfant et de la ténacité d’un homme.

Moteur : Le mouvement de la HM4 a été entièrement dessiné et développé par MB&F pendant plus de trois années de travail intense en collaboration avec Laurent Besse et Béranger Reynard des Artisans Horlogers. Chacun des 311 composants a été spécialement conçu pour la Thunderbolt, aucun mécanisme ou pièce préexistante n’a été utilisé en raison des caractéristiques extrêmes de son architecture.

Deux barillets montés en parallèle assurent 72 heures de fonctionnement et transfèrent leur énergie à deux nacelles identiques qui adoptent la forme de réacteurs et servent à l’affichage des indications – les heures et les minutes pour l’une, la réserve de marche pour l’autre – par l’entremise de rouages verticaux.

Visible à travers le panneau en verre saphir situé sur la partie supérieure du boîtier, un pont à la silhouette aérodynamique sert de support au balancier. Son centre est évidé afin de révéler la plus grande partie de la roue oscillante et rendre hommage à la composante cinétique du langage artistique de MB&F. 

Une œuvre d’art offre des perceptives inédites lorsqu’elle est contemplée sous différents angles de vue et le Thunderbolt ne fait pas exception à la règle. Il suffit de retourner la HM4 pour faire surgir, à travers les sections en verre saphir, le splendide panorama d’une micromécanique à la finition raffinée. Dans un amusant effet de trompe-l’œil, l’élément qui apparaît de prime abord comme un microrotor sculpté dans la forme emblématique de l’astéro-hache de MB&F est en réalité un pont.
Indications : Pour un garde-temps qui n’a pas été spécifiquement développé afin d’afficher l’heure, la HM4 s’acquitte de cette fonction avec un brio remarquable. Dotée de cadrans parfaitement lisibles disposés de manière perpendiculaire au poignet, la Horological Machine N° 4 s’impose d’emblée comme la montre idéale pour les aviateurs et les pilotes automobiles.

Sur la nacelle gauche, la quantité de carburant résiduelle dans le réservoir – ou réserve de marche – est clairement indiquée par une aiguille squelettée qui rappelle le motif d’astéro-hache cher à MB&F. Sur la nacelle de droite, les heures et les minutes sont affichées par de larges aiguilles revêtues de Superluminova qui se terminent en pointe de flèche. Chacun des deux cadrans réalisés dans le style des instruments d’aviation est directement contrôlé par sa propre couronne – l’une pour remonter le mécanisme et remplir les réservoirs, l’autre pour régler l’heure – dont l’actionnement produit un effet direct et instantané sur le déroulement des événements.

MB&F Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Boîtier : Inspiré par l’aviation, et plus particulièrement par les kits de modèles réduits issus de l’enfance de Maximilian Büsser, le boîtier de la HM4 dégage, dans une égale mesure, une impression de vitesse, de force, de technologie et de raffinement. D’un point de vue optique, il se compose de trois parties, deux nacelles aux lignes aérodynamiques semblables à un réacteur d’avion, fixées sur une section horizontale qui abrite le moteur, clairement visible à travers les panneaux en saphir transparent, et la section centrale du boîtier lui-même.

Techniquement, le boîtier se compose donc de trois segments principaux. Ils comprennent une section antérieure en titane, qui intègre les cadrans et les cornes frontales articulées, une section centrale en saphir qui offre au regard un accès à 360 °, entièrement inédit, sur le mouvement à la finition raffinée et une section arrière qui se réduit peu à peu en direction des deux couronnes et entoure le balancier oscillant supporté par un pont aérodynamique. Des méthodes empruntées à la construction aéronautique sont perceptibles dans le montage des vis à l’extérieur qui assure à la fois la rigidité et la résistance de la montre afin de maintenir fermement réunies les trois sections du boîtier.

A partir d’un bloc de saphir massif, plus d’une centaine de complexes opérations de mise en forme et de polissage minutieux sont nécessaires pour transformer un morceau de cristal opaque en un atrium baigné de lumière pour la section centrale, qui révèle une partie du moteur de la Thunderbolt et certains détails de sa construction. Les sections métalliques du boîtier sont fraisées à partir de blocs de titane massif de grade 5, soumis à un usinage de plusieurs centaines d’heures avant que les surfaces ne soient polies, adoucies et dotées d’un fini satiné. Le résultat se passe de tout commentaire.

Les contrastes entre les surfaces mates et dotées d’un poli spéculaire, entre le titane et le saphir, entre les lignes droites et les courbes élégantes, entre les formes rigides et les bras articulés confèrent à la Horological Machine N° 4 un élan et une vivacité qui la différencient de tout garde-temps à n’avoir jamais existé auparavant.

La HM4 Thunderbolt est la machine par excellence qui se présente sous la forme d’un art cinétique tridimensionnel.

Rupture dans l’art, rupture dans l’horlogerie

MB&F Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Les œuvres impressionnistes, qui effrayaient les tenants du classicisme, demeuraient largement incomprises. Les Horological Machines, qui effrayent les tenants du classicisme, demeurent tout autant incomprises. La Horological Machine N° 4 ne changera probablement pas cet état de fait, mais la rupture avec l’horlogerie traditionnelle est tellement complète qu’elle permet à la dernière création de MB&F d’être appréciée pour ce qu’elle est, un art cinétique brut, libre de toute entrave.

Jusqu’au XIXe siècle, la progression artistique suivait un cours rectiligne : les peintres s’efforçaient de reproduire ce que leurs yeux contemplaient et leur talent était évalué à leur capacité de reproduire la réalité au plus près, avec une faible latitude concédée à un ou deux traits d’émotion. Après l’apparition de la photographie, même les plus grands peintres ne pouvaient rivaliser dans le domaine du réalisme avec la technique qui venait de naître. Cette situation inédite incita des artistes plus audacieux à l’instar de Monet, Cézanne ou Renoir à consommer la rupture avec le réalisme et à ne pas restreindre l’expression de leurs émotions à quelques coups de pinceau pour laisser libre cours à leurs sentiments. 

L’impressionnisme conserve les éléments fondamentaux de la discipline, à savoir la peinture sur toile, mais son résultat dénote une coupure avec le passé. Les aspects fondamentaux du langage horloger sont toujours présents dans les Horological Machines de MB&F sous la forme de mouvements complexes, mais leur apparence et leur conception illustrent une rupture totale avec toutes les réalisations antérieures.

HOROLOGICAL MACHINE N°4 THUNDERBOLT - SPECIFICATIONS TECHNIQUES

MB&F Horological Machine N° 4 Thunderbolt
Moteur : Mouvement d’horlogerie tridimensionnel, entièrement développé par MB&F  
Remontage manuel avec deux barillets en parallèle
Réserve de marche : 72 heures
Fréquence du balancier : 21'600 alternances par heure / 3 Hertz
Nombre de pièces : 311
Nombre de rubis : 50
Fonctions : Indication des heures, des minutes et de la réserve de marche, heures et minutes sur le cadran droit, indication de la réserve de marche sur le cadran gauche
Couronnes séparées pour le réglage de l’heure et le remontage du mouvement
Boîtier : Titane grade 5 et saphir
Dimensions : 54 mm (largeur)  x 52 mm (longueur) x 24 mm (hauteur)
Nombre de pièces : 65
Articulations des cornes : 3 °
Verres saphir :  Cinq verres saphir : 2 x cadrans, 1 x section centrale du boîtier, 2 x panneaux (dessus et dessous)
Bracelet et boucle : Bracelet en veau noir cousu à la main avec boucle déployante au design personnalisé en titane et or gris attaché aux cornes articulées

A propos de MB & F

Après avoir passé des décennies à assimiler et à observer les règles de l’horlogerie, Maximilian Büsser a brisé les chaînes et est entré en rébellion – une rébellion appelée MB&F. MB&F est un laboratoire conceptuel artistique et micromécanique qui réunit chaque année des collectifs de professionnels indépendants de l’horlogerie pour concevoir et réaliser des Horological Machines radicales.

Les ramifications de ces projets audacieux sont profondes. En respectant la tradition sans la considérer comme une entrave, MB&F intègre à la Haute Horlogerie classique une technologie de pointe afin de créer des sculptures cinétiques en trois dimensions. 

Au XIXe siècle, la photographie s’est libérée du réalisme. Monet peignait « Impression soleil levant » et donnait naissance à un mouvement fondé sur la réinterprétation de la lumière. 

Au XXIe siècle, l’électronique a libéré l’horlogerie de la mesure du temps et MB&F crée des Horological Machines, à l’origine d’un nouveau courant artistique, fondé sur une réinterprétation de l’horlogerie.

MB&F – La genèse d’un laboratoire conceptuel

Les projets les plus chers au cœur de Maximilian Büsser, ceux qui lui donnaient le plus de satisfaction pendant les sept années pendant lesquelles il a occupé les fonctions de directeur de Harry Winston Timepieces étaient les créations réalisées en coopération avec de talentueux horlogers indépendants pour la fantastique série de montres Opus. C’est ainsi que lui est venue l’idée de sa propre utopie, la fondation d’une entreprise qui se consacrerait uniquement à dessiner et à réaliser de petites séries de montres conceptuelles radicales en collaboration avec des professionnels talentueux qu’il respectait et avec lesquels il appréciait de travailler. L’esprit d’entreprise de Maximilian Büsser a fait de cette vision une réalité.

MB&F n’est pas uniquement une marque horlogère, c’est un concept artistique et micromécanique qui réunit chaque année des collectifs de professionnels indépendants de l’horlogerie afin de dessiner et réaliser des Horological Machines radicales. Dans le respect d’une tradition considérée comme un élan plutôt que comme une entrave, MB&F agit comme un catalyseur en associant la Haute Horlogerie traditionnelle avec une technologie de pointe et des sculptures tridimensionnelles d’avant-garde.
Première création de MB&F, la HM1 (Horological Machine N° 1) a vu le jour en 2007. Elle a introduit le concept d’une horlogerie architecturale en trois dimensions. Elle a été suivie par la HM2 en 2008 et la HM3 en 2009, inspirées par l’univers de la science-fiction. La HM4 Thunderbolt, dévoilée cette année, est considérée par nombre d’observateurs comme la plus audacieuse Horological Machine réalisée jusqu’à présent par MB&F.

MB&F regroupe des personnalités indépendantes qui créent pour des personnalités indépendantes.
Biographie de Maximilian Büsser

Maximilian Büsser est né à Milan, en Italie. Ses parents se sont bientôt établis à Lausanne, en Suisse, où il a passé son enfance. Elevé dans un environnement et une famille multiculturelle – son père était un diplomate suisse qui a rencontré sa mère, de nationalité indienne, à Bombay – Maximilian Büsser a développé une approche cosmopolite et ouverte de la vie et des affaires.

En juillet 2005, à l’âge de 38 ans, Maximilian Büsser a créé la première marque d’horlogerie conceptuelle au monde : MB&F (Maximilian Büsser & Friends), dans laquelle il est désormais associé avec Serge Kriknoff. En fondant MB&F, Maximilian Büsser concrétisait son rêve de posséder sa propre entreprise qui se consacrerait au développement de concepts horlogers radicaux à l’aide de petits groupes de professionnels très créatifs.

L’esprit d’entreprise est l’une des principales qualités de Maximilian Büsser. En 1998, alors qu’il n’avait que 31 ans, il a été nommé directeur de Harry Winston Rare Timepieces à Genève. Pendant les sept années suivantes, Maximilian Büsser a transformé la société en une marque de Haute Horlogerie à part entière, unanimement respectée, par le développement de la stratégie, des produits, du marketing et de la distribution dans le monde entier tout en intégrant le design, la recherche, le développement et la fabrication au sein de l’entreprise. Le résultat a pris la forme d’un accroissement de 900 pour cent du chiffre d’affaires et d’une place de leader pour Harry Winston dans ce segment très disputé.

La passion de Maximilian Büsser pour l’horlogerie haut de gamme a été nourrie par son premier employeur Jaeger-LeCoultre. Pendant les sept années où il a œuvré au sein de l’équipe de direction au cours de la décennie 1990, JLC a notablement accru son profil et multiplié ses ventes par dix. Les responsabilités de Maximilian Büsser auprès de Jaeger-LeCoultre s’étendaient du product management aux ventes et au marketing pour l’Europe.

Maximilian Büsser a obtenu en 1991 un Master en microtechnologie auprès de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.